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Omar second calife de l islam

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Message  Admin Dim 18 Fév 2007, 06:47

Abû Hafs le Quraichi, le 'Adawi - رضي الله عنه -. Il fut le deuxième des califes bien guidés. Avant sa conversion à l'Islam, il était l'ambassadeur des Quraich. Il était un farouche adversaire de l'Islam au début de la mission prophétique. Sa conversion fut accueillie comme un grand événement, et comme un soulagement pour tous les Musulmans.



'Abd Allah Ibn Mas'ud - رضي الله عنه - a dit : " Nous n'avons pu prier à la Ka'ba qu'après la conversion de 'Omar ".
Son adhésion à l'Islam se fit après celle de quarante hommes et onze femmes, soit six sans après le début de la mission prophétique. Il émigra a Médine, au su et au vu de Quraich. Il participa, aux cotés du Prophète - صلى الله عليه و سلم - , à tous les événements.



Il devint Calife à la mort d'Abû Bakr As-siddiq - رضي الله عنه - , en l'an 13 de l'Hégire. C'est sous son califat que la conquête du Châm, de l'Iraq, de Jérusalem, d'Al-Madâin (Perse), de l'Egypte et de la péninsule arabique fut achevé. Il fut rapporté que sous son égide, en douze mille chaires de mosquées furent dressées.
Il fut poignardé au flanc par Abû Lou'lou'a al-Majûsî, en l'an 23 de l'Hégire alors qu'il faisait sa prière du matin. Il mourut trois jours après avoir reçu le coup de poignard mortel.
Un soir, alors que la mission prophétique était encore à ses débuts et que les chefs de la Mecque s'étaient insurgés contre l'Islam, le saint Prophète se tenait debout à la Kaaba, perdu dans ses pensées. Il leva les mains et dirigea ses yeux vers le ciel. Il pria : " Seigneur ! Renforce l'Islam de l'un de ces deux hommes : Amr bin Hisham ou Omar bin Khattab. "
Sa prière fut instantanément exaucée. Allah choisit Omar pour servir l'Islam. Amr bin Hisham devait mourir en tant que Abu Jahl (Père de l'Ignorance) tandis qu'Omar allait devenir un puissant pilier pour l'Islam.
Omar était le cadet du saint Prophète de douze ans et fils de Khattab. Sa mère s'appelait Khatmah. Il était issu de la branche hautement respectée des Adi des Quraish, représentants des Quraish lors des négociations avec les autres tribus et juges lors des désaccords.
Dans sa jeunesse, Omar fut formé aux arts de la guerre. Il apprit également l'art oratoire. Très tôt, il fit preuve d'un courage et d'une franchise inhabituels. Assoiffé de connaissances, il était sérieux et franc dans toutes ses entreprises. Ces qualités lui valurent, à un âge relativement jeune, une certaine renommée dans le pays. Commerçant, il effectua de nombreux voyages qui l'enrichirent d'un vaste savoir et d'une profonde connaissance des hommes et des choses.

L'acceptation de l'Islam
Omar avait vingt sept ans lorsque le saint Prophète entama sa mission. Il faisait partie de ceux qui ne prêtaient pas attention au message de l'Islam. Il était en faveur de l'ancien mode de vie. Les années passant, l'Islam faisait de lents progrès. Cela exaspérait Omar. Quoique les chefs mecquois fissent, les gens qui rejoignaient l'Islam ne revenaient jamais à leur ancienne foi. Une des propres servantes de Omar se convertit à l'Islam. Il la battit autant qu'il le put, sans toutefois la faire renoncer à sa foi nouvelle.
A la sixième année de la mission, un certain nombre de Musulmans partit pour l'Abyssinie. Cela fit bouillir de rage Omar. Il avait certaines pensées à l'égard du Prophète : " Voilà un homme qui a divisé le peuple alors qu'il vivait paisiblement. Il est apparu et a séparé le fils du père et le frère du frère. Maintenant, ses disciples fuient vers un autre pays. Muhammad est certainement la cause de tous les ennuis. Je dois le tuer et mettre fin aux problèmes. "
Ainsi résolu, Omar sortit son épée de son fourreau et se mit à la recherche du saint Prophète pour attenter à ses jours. Sur son chemin, il rencontra un ami qui l'interrogea sur la cause de sa colère. Omar lui exposa alors ce qu'il comptait faire. L'ami lui répondit : " Préoccupe-toi d'abord de ta propre famille car ta sœur et son époux ont rejoint l'Islam. "
Ces mots eurent pour effet de modifier la cible de la colère d'Omar. Il alla directement vers la maison de sa sœur, Fatima. Il frappa à la porte. On récitait le Coran à l'intérieur. Fatima fut prise de terreur quand elle entendit la voix d'Omar. Elle cacha le feuillet du Coran qu'elle lisait et ouvrit la porte.

" Qu'étais-tu en train de réciter à l'instant ? demanda Omar.
Rien, répondit sa sœur.
Comment ça rien ? hurla-t-il de rage. J'ai parfaitement entendu. Je sais que vous deux avez accepté la foi de Muhammad. " Il se mit alors à frapper son beau-frère, Saïd. Fatima intervint pour l'aider mais elle reçut un coup à la tête qui la fit saigner. Le couple s'enhardit.

" Oui ! Nous sommes devenus musulmans, crièrent-ils à Omar.
Faites ce que vous voulez, dit Omar." La vue du sang de sa sœur émut profondément Omar. Fatima était si affectueuse. Le Coran devait contenir une grande vérité pour qu'il gagne son cœur innocent.
" Puis-je jeter un œil à ce Coran ? " demanda Omar.
Fatima lui tendit les quelques pages du livre qu'elle avait.
Omar s'assit pour étudier les pages. Rapidement son visage changea. Sa colère se dissipa. La crainte d'Allah avait envahit son cœur. Il pleura et déclara :
" Assurément, cela est le verbe d'Allah. J'atteste que Muhammad est le Messager d'Allah. "
Omar reprit la route en direction de la demeure du saint Prophète . Il n'était plus le même homme. Il n'avait aucunement l'intention de le tuer mais bien d'embrasser sa foi.
Le saint Prophète était assis en compagnie de quelques hommes. Il vit Omar arriver et demanda :
" Omar, qu'est-ce qui t'amène ici ?
Ô Prophète d'Allah ! répondit-il, je suis venu embrasser l'Islam. "
La joie du saint Prophète et de ses disciples était immense. Ils firent résonner la Mecque en criant " Allah est le plus Grand ! ". Très rapidement, tout le monde apprit qu'Omar n'était plus un ennemi de l'Islam. C'était un grand jour pour l'Islam car l'un de ses négateurs les plus amers était devenu son fidèle serviteur.
Quand la fin fut proche, Omar se mit à pleurer par crainte d'Allah.
« Mon fils, dit-il à Abdallah, « aide-moi à placer mon front contre le sol. »
Abdallah obéit.
« Ô Allah, couvre moi de Ton pardon. Sinon maudis moi et maudis la mère qui m'a porté. »
L'instant suivant, Omar se trouvait dans la miséricorde et la compassion d'Allah. Il mourut le mercredi 27 de Dhul Hajjah, 23 A.H., après une agonie de trois jours. Le califat d'Omar

Omar fut calife pendant dix ans et demi. Cette période apparaît comme l'âge d'or de l'islam. La plante frêle que le Prophète avait laissée derrière lui et que Abu Bakr avait protégée contre la tempête était devenue un arbre immense et puissant sous les soins que lui prodiguait Omar sans relâche. L'idéal pour lequel le Prophète avait prié tant d'années était devenu réalité. Omar avait rendu l'islam fort et grandiose et de ce fait il avait immortalisé son nom par son œuvre.
L'étonnant succès de Omar était dû à deux raisons : sa crainte envers Allah et son Amour pour le Prophète . Dans ses choix et actions, il n'oubliait jamais qu'il était responsable devant Allah. Il suivit strictement l'exemple donné par le Prophète . Ces deux qualités en firent le plus puissant administrateur de son temps mais aussi l'homme le plus capable d'abnégation de tous. Il mit tout son pouvoir au service d'Allah et de son Prophète .
Les armées d'Omar vainquirent deux puissants empires. Mais lui-même mena toujours une vie simple et frugale. Hurmuzan, le maître de Ahwaz, vint rendre visite au calife à Médine pour un entretien. Il était vêtu de soies brillantes et portait une couronne sertie de joyaux. Il fut stupéfait de voir la calife arborer des vêtements extrêmement simples et rapiécés.
A part l'allocation mensuelle assez modeste qu'il recevait, Omar ne dépensa jamais le moindre denier du trésor public pour lui même ou sa famille.
Il entretint des relations diplomatiques avec les autres dirigeants. Un jour sa femme fit envoyer à Byzance un présent pour l'impératrice qui en retour lui offrit un collier de perles. Omar en eut connaissance et plaça le collier dans le trésor public.
« L'envoi du présent avait été fait aux frais de l'Etat », dit-il à sa femme.
La nuit, le calife n'utilisait l'huile de la lampe, au Trésor Public, que pour le temps où il s'occupait de documents officiels, ensuite il éteignait la lampe, même s'il n'y avait pas d'autres lampes dans la maison.

Omar veillait personnellement aux affaires du peuple, jusque que dans les moindres détails. Il travaillait comme laboureur tout le jour. La nuit il se rendait en ville pour voir comment les gens vivaient de ses propres yeux. Il était toujours prêt à aider celui qui en avait besoin. Il portait sur ses propres épaules des vivres qu'il offrait aux nécessiteux. Rien ne pouvait empêcher Omar de faire son devoir.
Tous les citoyens, Omar compris, étaient égaux devant la loi. Une fois, Omar dut comparaître devant le tribunal de Médine. Quelqu'un avait porté plainte contre lui. Le juge se leva en signe de respect quand il entra. "C'est la première injustice que tu as commise envers le plaignant.", dit Omar en s'adressant au juge. Les démocraties modernes n'ont pas encore atteint ce degré. Jusqu'à maintenant, leurs dirigeants ne peuvent comparaître devant un tribunal ordinaire.
Le plus grand souhait de Omar était de voir les bienfaits de l'islam se répandre sur tous les hommes dans toutes les contrées qu'il gouvernait. Tout le monde pouvait l'aborder et lui parler, même le plus humble des citoyens pouvait l'arrêter dans la rue et demander au calife pourquoi il avait fait telle chose. Une pauvre femme pouvait l'interpeller et lui faire remarquer ses erreurs. Il accueillait toutes les opinions différentes des siennes car malgré son pouvoir il ne se considérait pas au dessus des autres. Il avait l'habitude de dire : « Que Dieu fasse miséricorde à celui qui me fera voir mes manquements ».
Omar voulait que ses représentants soient aussi démocrates que lui. Il redoutait les traditions antidémocratiques de l'Iran et de Byzance et craignait qu'elles influencent l'esprit de l'islam. Aussi, il ordonnait à ses gouverneurs de ne pas se couper du peuple : ils devaient manger et se vêtir simplement, et ne pas faire garder leurs portes. Il insistait sur la nécessité de se mêler au peuple, d'être à l'écoute de tous les citoyens. Pour s'en assurer, Omar restait en contact étroit et permanent avec ses officiers et il envoyait des observateurs sûrs dans tout l'empire qui lui envoyaient des rapports.
Un jour Omar apprit que l'un de ses gouverneurs s'était détaché du peuple : il le rappela aussitôt à Médine, lui fit ôter ses vêtements de soie et l'envoya dans le désert comme simple pâtre. Nul n'échappait à la justice d'Omar, quel que soit son rang.
Omar avait sous sa responsabilité un vaste empire. Il se montra plus qu'à la hauteur de la tâche en supervisant de grandes campagnes militaires simultanées, lancées à l'est et à l'ouest. Il releva ce défi et obtint des résultats impressionnants. Quand il fallut pacifier et ordonner ce vaste empire, il sut remplir cette tâche avec un succès inégalé, en créant un espace de paix de justice et de liberté tel qu'il n'y en avait nulle part ailleurs. On peut donc dire en résumé qu'Omar fut la fontaine dont jaillirent les innombrables bénédictions apportées par le Prophète à l'humanité.

Source : Islamzine, www.islamzine.com
http://aslim-taslam.com/article.php3?id_article=229


Dernière édition par le Lun 26 Fév 2007, 09:50, édité 1 fois

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Message  Admin Jeu 22 Fév 2007, 11:04

La patience et de la bonté de Omar' Ibn Al'Khattab envers sa famille a été rapporté par Adh Dhahabi dans son livre Al'Kaba'ir.
Un aveugle se présenta auprés d'Omar Ibn Al'Khattab pour se plaindre du mauvais caractére de son épouse. Devant la porte de celui-ci; il attendait qu'il sorte, lorsqu'il entendit la femme de Omar' Ibn Al'Khattab crier aprés son mari, alors que 'Omar se taisait et ne répondait pas!
Alors l'homme s'en est allé en se disant "Si telle est la vie de 'Omar, lui qui est connu pour sa rudesse et sa sévérité et qui est le Chef des croyants (Amîr al mou'minun, c'était pendant son califat) alors que dire de mon cas!
A ce moment la, 'Omar est sorti et aperçu l'homme qui s'éloignait de sa porte, Il l'appela et lui demanda ce qu'il voulait.
L'homme lui répondit : "J'étais venu me plaindre de mon épouse, mais je me suis retiré en me disant "Si c'est ainsi que le Chef des croyants vit avec son épouse alors que dire de mon cas!"
Omar lui dit alors : "Mon frére, si je la supporte c'est qu'elle à des droits sur moi. C'est elle qui prépare ma nourriture, qui fait mon pain, qui lave mes vêtements et qui allaite mes enfants alors qu'elle n'est pas obligé de le faire! Auprés d'elle mon coeur s'appaise et s'abstient de la fornication : c'est pour toute ces raisons que je la supporte !"
L'homme lui dit alors : " C'est vrai! c'est la même chose pour ma femme!"
'Omar Ibn Al'Khattab lui dit alors : "Alors supporte la mon frére ! ce n'est qu'un court moment! (la vie)

source : lu dans "La vie du 2éme calife de l'Islam : Omar Ibn' Al Khattab" de Hassan Hamdouni page 40-41

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Message  Admin Lun 26 Fév 2007, 12:13

Numéro de la Fetwa : 65841
Titre De La Fetwa : Le Calife Omar Ibn Khattab et la loi romaine
Date de la Fetwa : 04 Rajab 1426 / 09-08-2005
Question
Le Calife Omar Ibn Khattab, qu’Allah soit satisfait de lui, a-t-il pris des fetwas de la loi romaine ?

Fetwa

Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.

Cher frère, chère sœur :

Le Calife Omar Ibn Khattab, qu’Allah soit satisfait de lui, n’a jamais pris de fetwa du livre mentionné dans la question ni d’aucun livre écrit par un humain.
En fait, il se référait tout d’abord au Coran et à la Sunna du Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam. Puis, s’il ne trouvait de réponse, il regardait si Abou Bakr, qu’Allah soit satisfait de lui, avait traité la question ; si tel n’était pas le cas, il réunissait les Compagnons du Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam et leur demandait leur opinion.

Abou Obeïda Ibn El Kassem a rapporté : « Quand Abou Bakr, qu’Allah soit satisfait de lui, était confronté à un problème, il en cherchait la solution dans le Coran, s’il n’y trouvait pas de réponse, il cherchait dans la Sunna. Il établissait ainsi son jugement.

Sinon, il consultait les Compagnons, leur demandant : l’un de vous sait-il si le Prophète a émit un jugement sur la question ?
Parfois, il trouvait ainsi la réponse. Autrement, il leur demandait leur opinion ou plutôt celle de leurs savants, Oulémas.
Quand ils tombaient d’accord sur une décision, il en faisait son verdict, sa fetwa.
Telle était la démarche des deux Khalifats qu’Allah soit satisfait d’eux.
Il est clair qu’Omar, qu’Allah soit satisfait de lui, ne s’est jamais servi des livres des romains ni de ceux d’autres peuples.
Comment le ferait-il alors que c’est à lui que le Prophète Salla Allahou Alaïhi wa Sallam a dit, le trouvant avec une page contenant des écritures des gens du Livre : « Es-tu dans le doute, Ô fils d’El Khattab ! Par Celui qui détient mon âme, je vous l’ai apportée (la Chariâ) purifiée ! » (Ahmed)

Et Allah Sait mieux.

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